OK I chose a teasing title that doesn't exactly cover the issue here. The issue is that antisemitism is not the only racism on the rise, as the Muslims are victims of an increased hatred as well.
From l'Humanité
To make a long story short: A study of the Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme (a human-rights commission that is composed of various representatives of NGOs and government) has concluded that the hatred toward Muslims has risen this year.
Since the police has no statistical tool to measure specific anti-muslim acts, the criminal aspect of the hatred cannot be precisely assessed, yet anti-muslim violence is clearly more common.
Prejudices about Islam are widely spread in the French public opinion, as Islam tends to get highly associated with fanaticism, submission, and rejection of western values. Despite their recent surge, these prejudices had strongly stepped back between 1994-2001.
The study also notices the broader supply of anti-muslim books, that recieved a wide audience despite a "contestable" content.
The study notices the rise of actions such as:
- anti muslim fliers distributed by the far right
- arson attempts against worship places
- verbal and physical violence toward people representative of Islam
- explicit graffitis
- light verbal and physical violence that always get underrepresented by the police's statistics
The causes of this anti-muslim surge, according to the study, is the tense international climate, as well as the anti-terrorism measures. Muslims have to justify themselves in their daily life, by making clear their distances with terorrists. It creates a climate of daily discrimination.
The anti-racist association MRAP called for a demonstration against "all racisms" and invited all parties except Le Pen's party and his dissident party.
From l'Humanité
Racisme. L'"islamophobie" croit
Dans un rapport récent, la Commission nationale consultative des droits de l'homme s'est penchée sur l'" intolérance à l'égard de l'islam ".
Pas de chiffres dans le rapport de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), mais un constat mesuré, sans surprise, et néanmoins inquiétant : les violences visant les musulmans en France sont en augmentation. " Même s'il est impossible de noter une évolution statistique des faits, faute d'instrument, il semble que les violences visant les musulmans et leurs lieux de culte aient augmenté dans les faits, sinon la conscience de cette violence et de cette hostilité ", précise l'étude d'une trentaine de pages, rendue publique en fin de semaine dernière et intitulée Violences et intolérance à l'égard de l'islam dans la société française.
Difficile à mesurer avec certitude en raison d'une absence d'évaluation spécifique des actes anti-musulmans par le ministère de l'Intérieur comme par les renseignements généraux, la montée de ce que certains qualifient d'" islamophobie " - un terme écarté par la CNCDH car prêtant " à controverses " - semble patente, à la lecture du rapport. Celui-ci constate par exemple " que les clichés sur l'islam sont largement répandus et que l'islam est dans une certaine proportion assimilé à l'islamisme ". Pour appuyer son analyse, la CNCDH évoque cette étude menée en 2001 auprès d'un échantillon représentatif de Français, à qui l'on demandait de citer les mots qui correspondent le mieux à l'idée qu'ils se font de l'islam. Résultat : " fanatisme ", " soumission ", " rejet des valeurs occidentales "... Mais, précise tout de suite la CNCDH, ces " associations d'idées ", si elles restent prégnantes aujourd'hui, " ont connu un net recul entre 1994 et 2001 ".
Suspicion renforcée
Composée de représentants d'associations et de l'administration, la commission relève par ailleurs une " multiplication ", depuis 2001, d'ouvrages " hostiles à l'islam " tels que Plateforme, de Michel Houellebecq, ou Un cri dans le silence, de Brigitte Bardot. Des livres qui " ont remporté des succès en librairie malgré leur contenu contestable ".
" L'hostilité qui frappe l'islam - qui pouvait exister avant le 11 septembre - s'est dernièrement vu renforcer par la confusion des termes ''musulman'', ''islamique'', ''fondamentaliste'', ''islamiste'', ''terroriste'', qui est propagée ", regrette la commission, qui énumère de récents " passages à l'acte " : " tracts anti-musulmans provenant de la mouvance d'extrême droite ", " tentatives d'incendie visant des lieux de culte ", " violences verbales ou physiques adressées à des personnes représentant l'islam ", " graffitis au contenu explicite ". Mais, selon la commission, qui cite plusieurs exemples précis, le nombre des incidents répertoriés resterait " bien en deçà du chiffre réel, notamment en ce qui concerne les injures ou menaces verbales et les violences légères ", systématiquement sous-évaluées.
Sur les causes de ces phénomènes, la CNCDH évoque logiquement le poids du " contexte international récent ", mais aussi " une crise de confiance globale ". " Les mesures antiterroristes adoptées, légitimes devant la menace, ont eu pour certains des effets secondaires pervers en renforçant la suspicion à l'égard des musulmans. On demande ainsi aux musulmans de se justifier continuellement, de démontrer leurs distances vis-à -vis des islamistes, des terroristes. Cela paraît créer un terrain propice à l'augmentation des discriminations au quotidien ", pointe le rapport.
L'appel du MRAP
Devant ce constat accablant, le MRAP a annoncé dimanche qu'il allait proposer aux organisations de défense des droits de l'homme, partis politiques, syndicats, mouvements de jeunesse et représentants des cultes, d'organiser une " manifestation nationale contre tous les racismes, les communautarismes, et pour l'égalité des droits ". Tous les partis seront sollicités, à l'exception du Front national et du MNR, précise le communiqué du MRAP, qui déplore ce " vent mauvais " qui " souffle actuellement en France. Rarement l'expression de tous les racismes n'a pris une telle ampleur. Manifestations, actes de violence contre les populations juives, musulmanes, atteignent des sommets inquiétants ". Une " situation trouble " qui, en effet, vaut bien une manif.
Dans un rapport récent, la Commission nationale consultative des droits de l'homme s'est penchée sur l'" intolérance à l'égard de l'islam ".
Pas de chiffres dans le rapport de la Commission nationale consultative des droits de l'homme (CNCDH), mais un constat mesuré, sans surprise, et néanmoins inquiétant : les violences visant les musulmans en France sont en augmentation. " Même s'il est impossible de noter une évolution statistique des faits, faute d'instrument, il semble que les violences visant les musulmans et leurs lieux de culte aient augmenté dans les faits, sinon la conscience de cette violence et de cette hostilité ", précise l'étude d'une trentaine de pages, rendue publique en fin de semaine dernière et intitulée Violences et intolérance à l'égard de l'islam dans la société française.
Difficile à mesurer avec certitude en raison d'une absence d'évaluation spécifique des actes anti-musulmans par le ministère de l'Intérieur comme par les renseignements généraux, la montée de ce que certains qualifient d'" islamophobie " - un terme écarté par la CNCDH car prêtant " à controverses " - semble patente, à la lecture du rapport. Celui-ci constate par exemple " que les clichés sur l'islam sont largement répandus et que l'islam est dans une certaine proportion assimilé à l'islamisme ". Pour appuyer son analyse, la CNCDH évoque cette étude menée en 2001 auprès d'un échantillon représentatif de Français, à qui l'on demandait de citer les mots qui correspondent le mieux à l'idée qu'ils se font de l'islam. Résultat : " fanatisme ", " soumission ", " rejet des valeurs occidentales "... Mais, précise tout de suite la CNCDH, ces " associations d'idées ", si elles restent prégnantes aujourd'hui, " ont connu un net recul entre 1994 et 2001 ".
Suspicion renforcée
Composée de représentants d'associations et de l'administration, la commission relève par ailleurs une " multiplication ", depuis 2001, d'ouvrages " hostiles à l'islam " tels que Plateforme, de Michel Houellebecq, ou Un cri dans le silence, de Brigitte Bardot. Des livres qui " ont remporté des succès en librairie malgré leur contenu contestable ".
" L'hostilité qui frappe l'islam - qui pouvait exister avant le 11 septembre - s'est dernièrement vu renforcer par la confusion des termes ''musulman'', ''islamique'', ''fondamentaliste'', ''islamiste'', ''terroriste'', qui est propagée ", regrette la commission, qui énumère de récents " passages à l'acte " : " tracts anti-musulmans provenant de la mouvance d'extrême droite ", " tentatives d'incendie visant des lieux de culte ", " violences verbales ou physiques adressées à des personnes représentant l'islam ", " graffitis au contenu explicite ". Mais, selon la commission, qui cite plusieurs exemples précis, le nombre des incidents répertoriés resterait " bien en deçà du chiffre réel, notamment en ce qui concerne les injures ou menaces verbales et les violences légères ", systématiquement sous-évaluées.
Sur les causes de ces phénomènes, la CNCDH évoque logiquement le poids du " contexte international récent ", mais aussi " une crise de confiance globale ". " Les mesures antiterroristes adoptées, légitimes devant la menace, ont eu pour certains des effets secondaires pervers en renforçant la suspicion à l'égard des musulmans. On demande ainsi aux musulmans de se justifier continuellement, de démontrer leurs distances vis-à -vis des islamistes, des terroristes. Cela paraît créer un terrain propice à l'augmentation des discriminations au quotidien ", pointe le rapport.
L'appel du MRAP
Devant ce constat accablant, le MRAP a annoncé dimanche qu'il allait proposer aux organisations de défense des droits de l'homme, partis politiques, syndicats, mouvements de jeunesse et représentants des cultes, d'organiser une " manifestation nationale contre tous les racismes, les communautarismes, et pour l'égalité des droits ". Tous les partis seront sollicités, à l'exception du Front national et du MNR, précise le communiqué du MRAP, qui déplore ce " vent mauvais " qui " souffle actuellement en France. Rarement l'expression de tous les racismes n'a pris une telle ampleur. Manifestations, actes de violence contre les populations juives, musulmanes, atteignent des sommets inquiétants ". Une " situation trouble " qui, en effet, vaut bien une manif.
To make a long story short: A study of the Commission Nationale Consultative des Droits de l'Homme (a human-rights commission that is composed of various representatives of NGOs and government) has concluded that the hatred toward Muslims has risen this year.
Since the police has no statistical tool to measure specific anti-muslim acts, the criminal aspect of the hatred cannot be precisely assessed, yet anti-muslim violence is clearly more common.
Prejudices about Islam are widely spread in the French public opinion, as Islam tends to get highly associated with fanaticism, submission, and rejection of western values. Despite their recent surge, these prejudices had strongly stepped back between 1994-2001.
The study also notices the broader supply of anti-muslim books, that recieved a wide audience despite a "contestable" content.
The study notices the rise of actions such as:
- anti muslim fliers distributed by the far right
- arson attempts against worship places
- verbal and physical violence toward people representative of Islam
- explicit graffitis
- light verbal and physical violence that always get underrepresented by the police's statistics
The causes of this anti-muslim surge, according to the study, is the tense international climate, as well as the anti-terrorism measures. Muslims have to justify themselves in their daily life, by making clear their distances with terorrists. It creates a climate of daily discrimination.
The anti-racist association MRAP called for a demonstration against "all racisms" and invited all parties except Le Pen's party and his dissident party.
Comment