What a bill thats gonna be. THey estimate between 500'000 and 1million euros of damage at La Sorbonne by itself.
Le Monde -
they dont know the total yet, but ill tell ya what, its gonna be one facture salée. At Rennes-II, they have a 23,6 million buget, 20 million which goes to pay the civil servants, so in some places its gonna be really tight.
Le Monde -
Le déblocage des campus ne signe pas la fin des soucis des présidents d'université. Outre l'organisation du rattrapage des cours et du report des examens, les responsables d'établissements doivent maintenant s'atteler à la remise en état des locaux et au chiffrage des éventuelles dégradations provoquées par les blocages et occupations. Mardi 18 avril, Thierry Breton, ministre de l'économie et des finances, a évalué sur France Inter à "quelques centaines de milliers d'euros par université" le coût des dégâts causés par la mobilisation contre le contrat première embauche (CPE).
En réalité, l'ardoise globale des dégâts n'est pas encore connue. Le ministère de l'éducation nationale a adressé à la Conférence des présidents d'université (CPU), début avril, une circulaire lui demandant d'établir un bilan chiffré des dégradations. Celui-ci est actuellement en cours d'élaboration. Tout au plus dispose-t-on de quelques évaluations faites par certaines universités.
Concernant la Sorbonne, le rectorat de Paris avait publiquement évoqué, le 14 mars, "une fourchette entre 500 000 et un million d'euros de dégâts" causés par l'occupation et l'évacuation, par la police, du bâtiment historique, dans la nuit du 10 au 11 mars. Selon les dernières estimations, l'hypothèse basse serait la plus proche de la réalité.
A Rennes-II, première université de France à avoir voté le blocage, le 7 février, les dégâts ont été estimés à environ 100 000 euros par le président, Marc Gontard, qui a fait dresser un constat d'huissier, le 15 avril. A Toulouse-II (Le Mirail), la présidence de l'université évalue provisoirement à 150 000 euros les dégradations recensées depuis le début du blocage, fin février.
Si, dans ces universités, le montant des dégâts est proche de celui évoqué par M. Breton, ce n'est pas le cas partout ailleurs. Comme le souligne Yannick Vallée, premier vice-président de la CPU, "les universités n'ont pas toutes été occupées et les dégâts, quand il y en a eu, ne se chiffrent pas dans les mêmes proportions".
A l'université de Nantes, les dégradations, après deux mois d'occupation, s'élèveraient entre 40 000 et 50 000 euros. A Lille-III, autre campus fortement impliqué dans le mouvement, aucune dégradation n'a eu lieu pendant les sept semaines de blocage.
Quel que soit le montant de l'ardoise, le gouvernement, par la voix du ministre délégué à l'enseignement supérieur, François Goulard, a averti, mardi 18 avril, que ces réparations se feraient "sur les budgets propres des universités". "Il n'est pas question de remettre en cause des projets qui sont des projets de formations nouvelles, mieux dirigées vers l'emploi, pour remettre en état des universités détériorées pendant cette période", a prévenu M. Goulard.
Yannick Vallée, qui espérait un coup de pouce des pouvoirs publics, "regrette que l'Etat, si prompt à débloquer des fonds dans d'autres occasions, n'estime pas indispensable de le faire pour les universités, dont la situation n'est pourtant pas florissante".
Sur le terrain, certains présidents font déjà fonctionner leurs calculettes. A Rennes-II, Marc Gontard sait que pour trouver les 100 000 euros nécessaires à la remise en état des halls et amphithéâtres, portes et fenêtres, "il lui faudra puiser ailleurs". Avec un budget total - "équilibré mais fragile" - de 23,6 millions d'euros par an, dont 20 millions consacrés aux frais de fonctionnement, sa marge de manoeuvre est étroite.
"Même si nous arrivons à faire passer une partie de ces dépenses en frais de fonctionnement, nous allons sans doute être obligés de rogner sur le budget investissement", explique-t-il. Le renouvellement du parc informatique ou encore le programme de formation en ligne sur Internet pourraient être les premières victimes de ces dépenses imprévues.
La décision de l'Etat de laisser à la seule charge des universités les frais de leur remise en état risque d'accroître encore les difficultés budgétaires de certains établissements. A l'automne 2005, plusieurs d'entre eux avaient dû recourir à des emprunts ou procéder à plusieurs votes de leur conseil d'administration pour pouvoir adopter leur budget.
En réalité, l'ardoise globale des dégâts n'est pas encore connue. Le ministère de l'éducation nationale a adressé à la Conférence des présidents d'université (CPU), début avril, une circulaire lui demandant d'établir un bilan chiffré des dégradations. Celui-ci est actuellement en cours d'élaboration. Tout au plus dispose-t-on de quelques évaluations faites par certaines universités.
Concernant la Sorbonne, le rectorat de Paris avait publiquement évoqué, le 14 mars, "une fourchette entre 500 000 et un million d'euros de dégâts" causés par l'occupation et l'évacuation, par la police, du bâtiment historique, dans la nuit du 10 au 11 mars. Selon les dernières estimations, l'hypothèse basse serait la plus proche de la réalité.
A Rennes-II, première université de France à avoir voté le blocage, le 7 février, les dégâts ont été estimés à environ 100 000 euros par le président, Marc Gontard, qui a fait dresser un constat d'huissier, le 15 avril. A Toulouse-II (Le Mirail), la présidence de l'université évalue provisoirement à 150 000 euros les dégradations recensées depuis le début du blocage, fin février.
Si, dans ces universités, le montant des dégâts est proche de celui évoqué par M. Breton, ce n'est pas le cas partout ailleurs. Comme le souligne Yannick Vallée, premier vice-président de la CPU, "les universités n'ont pas toutes été occupées et les dégâts, quand il y en a eu, ne se chiffrent pas dans les mêmes proportions".
A l'université de Nantes, les dégradations, après deux mois d'occupation, s'élèveraient entre 40 000 et 50 000 euros. A Lille-III, autre campus fortement impliqué dans le mouvement, aucune dégradation n'a eu lieu pendant les sept semaines de blocage.
Quel que soit le montant de l'ardoise, le gouvernement, par la voix du ministre délégué à l'enseignement supérieur, François Goulard, a averti, mardi 18 avril, que ces réparations se feraient "sur les budgets propres des universités". "Il n'est pas question de remettre en cause des projets qui sont des projets de formations nouvelles, mieux dirigées vers l'emploi, pour remettre en état des universités détériorées pendant cette période", a prévenu M. Goulard.
Yannick Vallée, qui espérait un coup de pouce des pouvoirs publics, "regrette que l'Etat, si prompt à débloquer des fonds dans d'autres occasions, n'estime pas indispensable de le faire pour les universités, dont la situation n'est pourtant pas florissante".
Sur le terrain, certains présidents font déjà fonctionner leurs calculettes. A Rennes-II, Marc Gontard sait que pour trouver les 100 000 euros nécessaires à la remise en état des halls et amphithéâtres, portes et fenêtres, "il lui faudra puiser ailleurs". Avec un budget total - "équilibré mais fragile" - de 23,6 millions d'euros par an, dont 20 millions consacrés aux frais de fonctionnement, sa marge de manoeuvre est étroite.
"Même si nous arrivons à faire passer une partie de ces dépenses en frais de fonctionnement, nous allons sans doute être obligés de rogner sur le budget investissement", explique-t-il. Le renouvellement du parc informatique ou encore le programme de formation en ligne sur Internet pourraient être les premières victimes de ces dépenses imprévues.
La décision de l'Etat de laisser à la seule charge des universités les frais de leur remise en état risque d'accroître encore les difficultés budgétaires de certains établissements. A l'automne 2005, plusieurs d'entre eux avaient dû recourir à des emprunts ou procéder à plusieurs votes de leur conseil d'administration pour pouvoir adopter leur budget.
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